Le sacrifice de Damien Abad

Publié le par Yves-André Samère

Je n’ai jamais eu une formidable sympathie pour Damien Abad, dont j’ignore s’il a eu ou non un comportement de violeur en puissance.

Mais la manière dont Macron a décidé de le mettre à la porte du gouvernement est d’une rare lâcheté. N’ayant aucune preuve de quoi que ce soit, le guignol qui préside à tout et continue de se prendre pour Jupiter, au point d’irriter jusqu’à ses ex-partisans, l’a sacrifié froidement (tout est froid, chez lui), argüant bêtement que, lorsqu’on est ministre, on se doit d’être parfait jusqu’au bout des ongles.

Outre cela, Macron est d’une rare grossièreté : on l’a entendu dire en public « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre ». On imagine mal Pompidou, Giscard ou Hollande s’exprimant avec ce langage de voyou.

Et lui, Macron, qui a tout collé sur le dos de sa première ministre, il est parfait ? Rions. À partir de demain, les éditorialistes vont s’en donner à cœur joie, et il ne l’aura pas volé l

Mais Abad est coriace, et je pressens qu’on va l’entendre !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Vous connaissez des viols où y a des preuves vous ?
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Y
Non, car on ne m’y a jamais invité !