« La nuit du 12 »
Ce film appartient à la catégorie du film policier, puisqu’il raconte l’enquête menée par la police judiciaire de Saint-Jean-de-Maurienne, petite localité des Alpes françaises, où, à huit ans, je suis allé en colonie de vacances, et où, vers 2016, une jeune fille, Clara, a été assassinée un soir par un inconnu, qui l’a brûlée vive et a laissé le corps sur place.
Les investigations, très laborieuses, sont menées par la police, dirigée par un jeune policier, le capitaine Johan Vivès, ayant pour adjoint un policier doté d’un fichu caractère, prénommé Marceau, qui va d’ailleurs démissionner peu avant la fin et disparaître définitivement du récit.
L’enquête, qui ne va jamais aboutir, durera trois ans, et ne sera ponctuée que par l’arrivée d’une juge d’instruction qui va faire pression auprès de la municipalité en vue d’obtenir des crédits permettant de construire, près de la tombe de la victime, une fausse tombe abritant une caméra vidéo destinée à surveiller le lieu, au cas où l’assassin reviendrait sur le lieu de son crime, ce qui ne débouchera jamais sur quoi que ce soit !
Le film est sans musique (sauf pendant le début du générique de fin), ce qui est très reposant, et je l’ai vivement apprécié. Selon moi, c’est le meilleur film de la semaine. Or j’étais le seul spectateur de la plus grande salle du MK2, une chance qui m’arrive de temps en temps. Ce que je vous souhaite !
J’oubliais : le film est précédé d’un avertissement récurrent, prévenant les spectateurs (LE spectateur, en l’occurrence) qu’il est basé sur une histoire vraie. Ce procédé est constamment utilisé dans les salles de cinéma, et il est éminemment bidon. Mais ici, on l’accepte volontiers, car aucun artifice n’y est utilisé.