Les musiciens que j’aime, et... les autres

Publié le par Yves-André Samère

En musique, une fois écartées les inepties comme le rap, le choix des musiques à écouter est très vaste. Néanmoins, tout le monde a le droit de préférer tel ou tel genre. C’est mon cas, bien entendu.

Depuis très longtemps, je n’écoute plus de chansons : Barbara, Brassens et Brel sont morts depuis belle lurette, et ne restent quelques rares talents d’auteurs et interprètes, comme Thomas Fersen, et les quasi-retraités comme Marie-Paule Belle et Pierre Perret, duquel une poignée de polémistes, admirateurs de Brassens, ont naguère tenté de briser la réputation. Au fait, je vous signale que, depuis hier, partout on affiche dans Paris la fameuse affiche représentant Polnareff les fesses à l’air, en trois épisodes et trois couleurs, s’il vous plaît. Pouah !

Je me suis donc, très tôt d’ailleurs, tourné vers la musique classique. Mais, même dans ce domaine, je ne prends pas tout. Par exemple, depuis mes seize ans, je vénère Chopin, dont je connais TOUTES les œuvres et que je place en tête, même s’il n’est pas mon seul compositeur favori. Car il y a aussi Beethoven, Bach, Mozart, Gershwin et les grands Russes, Rachmaninoff, Prokofiev, Tchaïkovsky, Scriabine, Stravinsky et... Offenbach, lui, d’origine allemande. Sans compter les interprètes, au premier rang desquels j’ai placé une fois pour toutes mon cher Alexandre Dimitrievitch Malofeev, pianiste précoce et authentique génie, célèbre dans le monde entier, que j’ai découvert alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années et qui en a maintenant vingt-et-une.

Au contraire, et depuis encore plus longtemps, je déteste Debussy, qui m’ennuie à mourir depuis que j’ai eu à jouer une de ses compositions en public !

Un autre jour, peut-être, je vous parlerai de mes écrivains préférés. J’ai vaguement effleuré le sujet récemment, à propos de Proust, qui n’en fait pas partie. Là, c’est sans espoir !

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