Corrida
J’ai découvert la corrida il y a pas mal d’années, et, durant ces années, j’ai assisté à un nombre considérable de ces sortes de fiesta. Précisons au passage que j’ai cessé assez vite. Mais cela m’a fait visiter bien des arênes : Nîmes, Arles, Toulouse, Bayonne, et même San Sebastian, en Espagne.
Mon opinion sur l’aspect moral de l’attraction : mitigée. Je n’ai jamais été un passionné, mais j’avais la curiosité d’en apprendre davantage.
Il faut dire que les toreros d’envergure ont disparu, et que leurs successeurs ne valent pas ceux de cette époque révolue, quand on a vu toréer Manolete (pas vu, c’était trop tôt), mort dans l’arêne de Linares en 1947. Puis le spectaculaire El Cordobès, Antonio Ordóñez (le plus classique) et enfin Luis Miguel Dominguin, Paco Camino, Litri, et une poignée d’autres.
On y voyait aussi pas mal de célébrités : Picasso, Orson Welles, Jean Cocteau, et même Deborah Kerr. Des vedettes que je ne connaissais que par les journaux, évidemment. Tous sont morts, bien entendu. Et pas mal de taureaux, naturellement...