Je baisse, je réduis, je décale...
Quand Macron veut inventer un slogan pour épater les foules et tenter de les rallier à sa cause (perdue d’avance, tout le monde le sait), il débouche sur une ânerie qui ne veut rien dire. Vous l’avez entendu, ce triplet que tous les communicants de ce pays ont répété à satiété, sans même se demander ce qu’il pouvait bien vouloir dire : « Je baisse, je réduis, je décale » ? Pauvres crétins, qui ne cherchent même plus à comprendre le sens de ces piètres élucubrations...
Ce qui baisse, c’est la confiance qu’il inspire à la quasi-totalité des citoyens de ce pays, qui le tiennent désormais pour un pitoyable zozo, surtout doué pour fabriquer des phrases creuses ne disant rien à qui que ce soit.
Ce qui réduit, c’est sa capacité à gouverner un pays sans se ridiculiser, et à générer des inventions dressant tout le monde contre lui. Un de ces jours, la nouvelle vague des gilets jaunes va envahir son palais présidentiel, pour le déculotter en public, l’enduire de goudron et le couvrir de plumes.
Ce qui décale, c’est son cerveau, qui déraille dans le style auto-suffisant, et lui donne à croire qu’on gouverne un grand pays sans tenir aucun compte de ceux qui le peuplent.
Ce pitoyable triplet de non-sens résumera la totalité de son double quinquennat. Beau résultat ! De tous les présidents de la Cinquième République, il est le plus médiocre et le plus prétentieux. Même Giscard et Sarkozy ont fait mieux. Il finira mal.