Le faux suaire de Turin
Il y a quelques jours que j’ai terminé la lecture de Ecce homo, roman de Gérard Mordillat, dont le titre complet est Ecce homo, le roman du Suaire. Rappelons au passage que Mordillat, avec souvent son partenaire Jérôme Prieur, est l’auteur de plusieurs ouvrages, écrits ou télévisuels, consacrés à la légende de Jésus. L’un et l’autre ne sont pas des croyants, et recherchent plutôt la vérité qui se cache derrière la vie (ou la mort supposée) du prétendu fils de Dieu.
Comme il y a beaucoup à dire et que je n’ai pas de temps à perdre, je vais me borner à poser la question suivante : comment se fait-il qu’il n’existe au monde que DEUX statues de Jésus cloué sur sa croix ET représenté complètement nu ? Alors qu’on sait pertinemment que les Romains se fichaient complètement de ménager la pudeur des condamnés à mort ! J’ai déjà donné l’emplacement de ces deux images, sur la même page. Vous pouvez vérifier. La première est l’œuvre de Michel-Ange (quatrième image dans la page), qui avait alors dix-sept ans et que la nudité masculine ne dérangeait pas (il était homosexuel), la seconde, moins connue, est due à Filippo Brunelleschi (troisième image dans la page).
Or, revenons au suaire, qui est plus que probablement une peinture très postérieure au premier siècle de notre ère, et, sur cette toile de lin, Jésus est bel et bien représenté entièrement nu. Ce qui n’existe nulle part ailleurs dans l’immense stock de peintures sur la crucifixion. Pourquoi donc, partout, est-il représenté vêtu d’un pagne ?
La seule explication fournie par les connaisseurs est la suivante : tous les artistes peintres ont eu à cœur de dissimuler que Jésus, circoncis, était juif !
Soit dit en passant, si Jésus était juif et que tous ces artistes se sont acharnés à cacher que Jésus l’était, c’est que le corps représenté… n’était PAS celui de Jésus !
Donc le suaire était un faux.