Les FrançaizeuzetlesFrançais
Je m’y attendais : Jean-François Legaret, maire du premier arrondissement de Paris et candidat aux élections législatives d’après-demain, m’envoie une lettre dans laquelle il dit vouloir s’adresser « personnellement » à moi, ce qui me flatte beaucoup. Il me l’envoie même en deux exemplaires, sa lettre, car j’ai un homonyme dans le quartier. Pas le même prénom, pas la même adresse, mais qu’importe, l’UMP peut payer les frais postaux et assumer les erreurs de mise sous enveloppe (très beaux timbres sur l’Antiquité grecque).
Quant au contenu de ce poulet, vous me voyez très touché et encore plus flatté que dans le paragraphe précédent, monsieur Legaret, qui décidément est bien informé, me parle de moi en des termes qui me font venir le rouge au front : « Connaissant votre engagement associatif dans le centre de Paris, je souhaitais solliciter votre soutien dans la démarche qui est la mienne », affirme-t-il. Dire que j’ignorais à quel point je pouvais être engagé associativement dans le centre de Paris...
Après cela, comme d’habitude, les bourdes traditionnelles, dont l’inévitable et fameux « des françaises et des français » (sans majuscules), expression sans laquelle il n’est pas de discours politique digne de ce nom.