Gare à la contagion !
Il existe encore des gens assez... disons, simples (soyons aimables) pour croire que l’homosexualité peut s’attraper. Ben oui, dans les pissotières, vous écriez-vous avec force en vous souvenant de votre jeunesse ! Pas du tout, plutôt grâce à de « puissants aphrodisiaques », sic, resic et reresic.
Explication, telle que la fournit le magazine « Têtu » : sous le titre « Gay Bomb », la chaîne de télé CBS a diffusé un reportage révélant que le Pentagone, dont on connaît l’efficacité vu qu’il n’a pas gagné une guerre depuis celle de Corée en 1953, avait, ne disons pas « pensé », mais plutôt projeté de « mettre au point une sorte de bombe hormonale, destinée à rendre homosexuels d’éventuels soldats ennemis ». Le Pentagone a confirmé à CBS, hier 11 juin, que des recherches avaient été entreprises afin de disséminer sur des lignes ennemies « de puissants aphrodisiaques pouvant amener des soldats à avoir des relations homosexuelles ». Ils ont fait des essais sur leurs troupes, au moins ?
Le coût de ces recherches « scientifiques », entreprises en 1974 puis abandonnées (tiens ! Pourquoi ? Quel dommage !), s’est élevé à la bagatelle de sept millions de dollars. C’était donné, non ? Les généraux de Washington ne nous disent pas en quoi le fait de virer leur cuti aurait rendu ces soldats moins redoutables. Aux dirigeants du Pentagone, on devrait peut-être parler du Bataillon Sacré de Thèbes, qui n’était composé que de couples d’hommes.
Sacrés Yankees, ils feront toujours notre joie.