Bouygues ou la liberté

Publié le par Yves-André Samère

Le cinéma et la télévision nous régalent en ce moment d’un spot de pub pour Bouygues et ses abonnements au téléphone mobile. Thème dudit spot : le répertoire de Mathieu, un ahuri qui a collectionné des centaines de noms, personnalisés à l’écran par une armée de figurants qui se baladent sur les flancs d’une colline et sont affublés de noms à hurler de rire, comme Marie Portable et Marie Bureau.

Le slogan qui conclut ce chef-d’œuvre est lumineux : grâce à Bouygues, vous pouvez appeler « tous les numéros, de tous les opérateurs, quand vous voulez ». Chacun sait en effet que chez les autres opérateurs, SFR et Orange, tout cela est complètement impossible...

J’ai eu naguère un abonnement de ce type chez Bouygues. Je l’avais choisi parce qu’un article de journal pas du tout complaisant faisait valoir que c’était l’opérateur qui « couvrait » le mieux la superficie de Paris. Succès éclatant : de chez moi, au centre de la capitale, je ne pouvais ni appeler ni recevoir des appels. Pour joindre quelqu’un, il me fallait descendre dans la cour de l’immeuble. Je vous entends d’ici (vous, au moins) : le béton, quel obstacle... Pas de chance, dans mon immeuble, construit en 1890, il n’y a pas un gramme de béton.

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