Réchauffement ?
La chaîne de télévision Planète a diffusé à plusieurs reprises, depuis la fin janvier, un documentaire britannique au titre provocateur, Le réchauffement climatique, une escroquerie ?
Bien que cette diffusion ait été suivie par un commentaire de l’historien (non scientifique) Emmanuel Le Roy Ladurie, affirmant que ce film se moquait du monde en occultant certains faits, restent tout de même quelques arguments. En voici deux, qui semblent sérieux.
Comme tout le monde le sait, le gaz carbonique est montré comme le principal responsable du réchauffement atmosphérique. Or les données chiffrées sont étranges : elles montrent que, pour le seul vingtième siècle, la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère a augmenté fortement à partir de 1940 ; or, au même moment, les températures ont commencé à... baisser, et cela jusqu’en 1975. Donc, pendant trente-cinq ans, le dogme actuel a été contredit par les faits. Avant 1940, les températures montaient, à une époque où la production de gaz carbonique n’avait pas encore augmenté. Autrement dit, le rapport qu’on s’échine à nous faire admettre est tout simplement inversé, au regard de la réalité.
Autre fait, la prétendue unanimité des experts. On sait que les questions climatiques sont étudiés par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), organisme purement politique, créé par l’ONU, regroupant environ 2500 experts ou assimilés, auteur de trois rapports depuis 2001, et qui a reçu l’année dernière le Prix Nobel de la Paix, partagé avec Al Gore... qui du reste ne dit pas la même chose que le GIEC, Gore étant beaucoup plus alarmiste. Or les conclusions des rapports du GIEC ne font pas du tout l’unanimité de ses propres membres, au point que certains ont démissionné. Mais le GIEC, argüant qu’ils ont participé aux études, a refusé de supprimer leurs noms de la liste des auteurs !
Voilà donc des scientifiques enrôlés de force pour défendre une théorie qu’ils récusent. Elle est bien bonne.