Ghettos homosexuels

Publié le par Yves-André Samère

Puisque la Gaypride annuelle a lieu aujourd’hui à Paris, c’est l’occasion de revenir sur un lieu commun, selon lequel les homosexuels aimeraient vivre dans un ghetto. Or c’est idiot, nul n’a envie de cela. L’explication, toute simple, est ailleurs. Voyons un peu.

Posons d’abord comme principe que cinq pour cent de la population est homosexuelle. Le pourcentage est certainement plus élevé, puisque tous ne vont pas à découvert, mais il s’agit d’un point de départ. Et prenons un lieu public assez fréquenté, restaurant, cinéma, café, salle de danse, ou tout ce que vous voudrez. Il y a donc une personne homosexuelle sur vingt à cet endroit. Imaginons que vous êtes un homme hétérosexuel présent en ce lieu, et que vous voyez une femme qui vous plaît. Statistiques aidant, il y a dix-neuf chances sur vingt que cette femme soit hétérosexuelle également. Par conséquent, si c’est le cas et que vous la draguez, vos avances ont quelques chances d’être bien reçues (toutes choses égales par ailleurs).

En revanche, si vous êtes un homme homosexuel et que vous êtes attiré par un autre homme, il n’y a qu’une chance sur vingt que cet homme partage vos goûts : dix-neuf fois sur vingt, c’est le râteau assuré !

Dans les lieux réservés aux homos – les fameux « ghettos » , au contraire, tout le monde est homo, et vous n’avez aucun risque de vous tromper sur les goûts de ceux qui vous plaisent. Des râteaux, vous en ramasserez, mais a priori beaucoup moins, et parce que votre physique ne plaît pas. Nullement pour incompatibilité.

C’est mathématique !

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