Fair-play chinois

Publié le par Yves-André Samère

Puisqu’on parle de sport à propos de la Chine, voici un exemple de sa conception du célèbre fair-play – inventé par les Britanniques.

Il paraît que Sarkozy va « réclamer » aux Chinois la libération de SEPT prisonniers (une liste partielle circule, qui comprend 734 noms !) lors de son voyage à Pékin. Belle blague, les Chinois ne libèrent leurs prisonniers qu’au compte-gouttes, et ils n’ont aucune intention de faire un cadeau à Sarkozy, qui a traîné les pieds pour aller en Chine, et va recevoir le dalaï-lama. C’est donc à un bras d’honneur virtuel qu’il peut s’attendre, et nous aussi, puisqu’il le recevra en notre nom.

Il faut savoir qu’avec la Chine, c’est toujours du donnant-donnant. Avec les autres pays aussi, ne nous faisons pas d’illusions, mais le donnant-donnant chinois peut aller très loin. Ainsi, en 1992, les Chinois espéraient décrocher les Jeux Olympiques, et avaient fait un geste en libérant Wei Jingsheng, un opposant à Deng Xiaoping. Mais, lorsque la Chine a été blackboulée, elle l’a remis en prison !

Très fair-play, donc.

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