Le tableau noir de l’école

Publié le par Yves-André Samère

Oui, le titre est à double sens. Mais si l’école va réellement mal, on peut quand même plaisanter sur les habitudes langagières, comme souvent ici.

Depuis toujours, lorsqu’un journaliste, un écrivain, un scénariste, un dialoguiste cite cet accessoire des salles de classe, il est systématiquement désigné comme « le tableau noir ». Marrant...

D’abord, parce que tout le monde sait que les tableaux des salles de classe ne sont plus noirs depuis au moins quarante ans. Ils sont verts ! Ensuite, parce que, y compris au temps où les tableaux étaient réellement noirs, personne, jamais, n’a prononcé cette expression dans une classe, que ce soient les maîtres ou les élèves. On entendait « Machin, va au tableau », ou « Truc, tu veux bien effacer le tableau ? ». La couleur de l’objet n’était mentionnée en aucun cas.

À se demander d’où vient ce cliché persistant.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :