La poupée qui dit oui

Publié le par Yves-André Samère

Pour cette ridicule histoire de poupée vaudoue à son effigie, qui permettait aux citoyens français de le percer symboliquement d’aiguilles (comme s’ils en ressentaient le besoin !), Sarkozy avait eu la sottise de saisir la Justice, prouvant au monde admiratif toute l’étendue de son humour. Mais le tribunal l’avait renvoyé dans les cordes. De plus en plus doué pour l’humour et le fair-play, Sarkozy avait alors fait appel.

La Cour d’appel a rendu aujourd’hui un jugement mi-chèvre mi-chou : elle autorise la poupée vaudoue ET les aiguilles, mais elle condamne l’éditeur de l’objet litigieux à une amende de... un euro ! Et le jugement devra figurer en bandeau sur la boîte qui contiendra les milliers d’exemplaires de la poupée que le condamné va pouvoir vendre désormais, après cette efficace publicité.

C’est certain, il va pleurer tout au long du chemin, en revenant de la banque où il aura déposé ses bénéfices. Comme de juste, l’avocat du plaignant fait mine d’être satisfait par ce triomple judiciaire.

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