Déboulonner « Che » Guevara
Bravo pour Alain Souchon, qui, dans son dernier disque (je ne vois pas pourquoi on devrait dire « album »), démythifie l’horrible Ernesto Guevara, dit « Che ». Ce soudard (je ne parle pas d’Alain Souchon) a bénéficié d’une quasi-déification de la part de plusieurs générations de jeunes crétins amateurs de posters et de T-shirts, auxquels n’a manqué qu’un soupçon de culture politique.
Guevara était de ces révolutionnaires qui préférent voir les gens morts plutôt que malheureux, ou plutôt qu’heureux selon d’autres conceptions que celles des gourous de la révolution, ce qui revient à peu près au même. En foi de quoi, il a expédié dans un monde meilleur pas mal de ces ploucs indignes de sa sollicitude.
Le cinéma hollywoodien n’a pas manqué de lui rendre hommage plusieurs fois. La première, c’était par le biais d’un film avec Omar Sharif. La ficelle était un peu grosse : il s’agissait, en glorifiant le mort, Guevara, de taper sur le vivant, Castro. Or les deux faisaient la paire.