Jean-Plouc Mélenchon
On invite Jean-Luc Mélenchon sur France Inter, afin de parler des tractations entre François Hollande et François Bayrou. Dans toute ses réponses, il prononce « bérou ». Le meneur de jeu lui fait remarquer qu’on prononce « baïrou ».
Riposte de Mélenchon, en substance : je dis comme je veux.
On est libre d’en conclure deux ou trois choses : d’abord, errare humanum est, mais perseverare diabolicum. En langage courant, Mélenchon est entêté comme une buse, et il est impoli. Et mesquin. Le procédé rappelle celui, constamment dénoncé par les socialistes comme Mélenchon, qui consistait, de la part de ceux qui ne l’aimaient pas, à prononcer autrefois « mitran » en parlant de Mitterrand. Écorcher le patronyme de quelqu’un qu’on n’aime pas, c’est d’une intelligence rare. Giscard s’était essayé à cet exercice en présence de l’intéressé, qui avait riposté avec esprit en l’appelant « Monsieur VaLEUry Giscard d’Estaing ». Mais Giscard n’avait peut-être pas saisi l’allusion à Valery Larbaud !