Tous égaux devant la loi... sauf les banques !

Publié le par Yves-André Samère

Vous aimez les bonnes blagues ? En voici une.

Le décret du 18 mars 2009 établit une liste de douze clauses abusives, donc interdites dans les contrats que les sociétés proposent à leurs clients. Par exemple celle-ci : il est IN-TER-DIT de modifier en cours de contrat les tarifs des prestations assurées par la société signataire – sauf si le client a donné son accord, bien entendu, mais c’est rarissime, le pigeon ne consent pas fréquemment à se faire plumer.

La bonne nouvelle que voilà ! À ce détail près qu’on a laissé de côté... les banques ! En vertu de la « loi Murcef » du mardi 11 décembre 2001, qui avait pour but « d’apporter plus de transparence dans la relation entre les banques et leurs clients » (sic), les banques sont les seuls établissements qui conservent le droit de changer leurs tarifs en cours de contrat sans demander l’avis de leurs clients. Autrement dit, si votre banque décide par exemple de doubler le prix de votre carte bleue avant la fin de sa validité, elle a le droit de le faire. Voilà qui est « transparent » !

Elle n’est pas belle, la vie ?

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