Nominations aux plus hauts postes

Publié le par Yves-André Samère

L’ayatollah qui à présent dirige France Inter est parvenu à ce poste de la manière la plus démocratique et la plus républicaine qui soit. D’abord, Philippe Val suggère à son amie Carla Bruni le nom de son ami Jean-Luc Hees, comme futur président de Radio France. Puis Carla fait passer le message à Son Mari. Ensuite, ledit Mari nomme Jean-Luc Hees à la présidence de la radio nationale. Enfin, Hees renvoie l’ascenseur à son ami Val en le nommant directeur de France Inter – quoique après avoir déclaré devant le CSA que l’amitié n’aurait eu aucune part dans la désignation du futur directeur.

La méthode gagnerait à être étendue à d’autres domaines. Pour quoi perdre autant de temps à des négociations pour former un gouvernement ou désigner de hauts responsables ? On pourrait demander à Doc Gynéco de désigner, par ce même processus ingénieux, le patron de la lutte contre la drogue ; à Enrico Macias, de nommer le titulaire du ministère de la Culture (vu que la chère Christine Albanel est sur un siège éjectable après son triomphe dans l’affaire Hadopi) ; à Steevy Boulay, de recruter les prochains Académiciens français, économisant ainsi de fastidieuses élections à plusieurs tours ; à Mireille Mathieu ou Didier Barbelivien, de choisir le prochain directeur de l’Opéra ; et naturellement, à Jean-Marie Bigard de dire qui sera le prochain adminisrateur de la Comédie-Française (à moins qu’il s’autodésigne pour le poste, ce qui serait tout naturel).

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