Propos racistes : autorisés aux États-Unis
Affaire récente : en France, un groupe d’excités homophobes, voulant réagir à la Gaypride parisienne, avait organisé une contre-manifestation, au cours de laquelle un discours virulent avait été prononcé, sur les thèmes habituels. Or ce discours a été filmé, puis le film s’est retrouvé mis en ligne sur les sites DailyMotion et YouTube.
Bien entendu, vive protestation des association homos, qui ont saisi les responsables des deux sites en question. Si bien que la vidéo a été retirée de la diffusion.
Or, si DailyMotion est français, donc tenu d’obéir à la loi française qui assimile l’homophobie (militante) au racisme, YouTube a son siège aux États-Unis et n’obéit qu’à la loi de là-bas. Et le premier amendement de la Constitution des États-Unis est très clair : liberté absolue de parole et de la presse. De sorte que des vidéos qui auraient été censurées en France, notamment négationnistes, antisémites ou homophobes, peuvent très bien subsister, en toute légalité, sur YouTube.
Rappelons que si un groupuscule nazi désire s’exprimer sur l’antenne des innombrables radios locales des États-Unis, on n’a aucun moyen de le lui interdire.
Sympathique, ce pays !