La taxe carbone, morte d’avance !

Publié le par Yves-André Samère

L’idée géniale de Michel Rocard, instaurer une taxe sur les carburants, a été accueillie en province et en banlieue parisienne avec l’enthousiasme qu’on pouvait prévoir. Sachant que les transports en commun parisiens, tout perfectibles qu’ils sont, dépassent de loin ce qui peut exister ailleurs, il ne fallait pas sortir de l’ENA pour deviner que cette idée allait être combattue par tous ceux, d’avance indignés, qui en seraient les victimes si la taxe était appliquée : en pratique, elle « punissait » banlieusards et provinciaux de n’avoir pas assez de transports en commun dans leur bled ! Pour tout arranger, Rocard a eu l’imprudence de chiffrer ce qu’elle coûterait aux ménages, et ça, il ne faut jamais le faire !

Rassurons donc les râleurs : l’idée n’aura pas le plus petit début de réalisation. Comme souvent, elle aura servi de ballon d’essai. La réaction du populo étant globalement négative, Sarkozy n’est pas fou, il va la mettre dans sa poche, et son mouchoir par-dessus : 2012 et sa réélection, il y pense chaque jour en se rasant.

Le plus étrange, c’est que Rocard n’a pas compris qu’il servait de cobaye.

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