Antoine, sans les élucubrations

Publié le par Yves-André Samère

Une floppée de réactions négatives et grincheuses, ce matin, à propos d’Antoine de Caunes et de sa nouvelle version du Grand Journal, sur Canal Plus. Eh bien, je ne suis pas de cet avis. Que le conducteur (le plan de l’émission) n’ait pas été tout à fait respecté, ce qui a eu pour effet de ne pas passer l’intervention du chroniqueur littéraire, cela ne m’a pas gêné, vu le peu d’estime que j’ai pour lui. Qu’Hélène Jouan et Jeannette Bougrab n’aient pas fait grand-chose de plus que de la figuration à la manière des potiches d’un quelconque Télé-Achat, c’est vrai, mais elle sont aussi peu adéquates à côté d’Antoine que la cohabitation d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection, et si on leur montrait la porte avec à la clé une indemnité décente de départ, ce serait peut-être une bonne idée, susceptible d’améliorer le tout.

Ce qui compte, c’est qu’Antoine de Caunes n’a rien perdu de son esprit, qui laisse Denisot loin derrière ; que la Miss Météo de l’année dernière n’a pas été virée, car elle était bien meilleure, plus drôle, plus jolie et meilleure comédienne que les deux filles qui l’avaient précédée ; et que la chanson surprise d’Arié Elmaleh, l’ennuyeux Get lucky des Daft Punk, mais chanté en néerlandais avec accompagnement à l’ukulélé, ce qui est légèrement respectueux à l’égard de ces icônes, a fait son petit effet.

Je regrette seulement sur le Petit Journal passe si tard, et empiète sur les programmes des autres chaînes. On va devoir le télécharger le lendemain.

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