Arroseurs arrosés

Publié le par Yves-André Samère

Il y a exactement quatre semaines, j’ai parlé ici de la firme Prenda Law, un cabinet de quatre avocats (John Steele, Paul Hammier, Paul Duffy et Brett Gibbs) qui s’est donné pour tâche de combattre le piratage et défendre le droit d’auteur, prétendaient ces honnêtes baveux. Et plus particulièrement, des droits attachés aux vidéos pornos. Noble activité. Or Prenda Law a eu de petits soucis avec la justice, puisqu’elle exerçait un chantage sur les gens auxquels elle s’en prenait, en leur réclamant une indemnisation légèrement inférieure à l’amende qu’ils auraient encourue devant un tribunal. Automatiquement, les cibles payaient...

En bien, il faut croire qu’il existe une justice, mais immanente, puisque Prenda Law s’est fait prendre la main dans le sac. On a en effet découvert que ces honnêtes hommes de loi pirataient eux-mêmes les films des studios pour lesquels ils travaillaient ! Pas forcément pour les visionner avec un rouleau de Sopalin à portée de main, mais pour les poster ensuite sur des sites de téléchargement illégal (avec le procédé Torrent), afin de piéger les internautes qui les téléchargeaient par la suite...

Le juge Otis D. Wright II n’a pas apprécié, et il a condamné Prenda Law le 8 mai dernier à 81 320 dollars d’amende. À vrai dire, les quatre aigrefins s’étaient fait des millions de dollars avec leur petit bizness, donc ils ne sont pas perdants.

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