Desproges à la rescousse

Publié le par Yves-André Samère

Vingt fois, j’ai cogné sur les politiques, aussi bien de droite que de gauche, qui se croient obligés de dire « les Françaizeu-zet-les-Français » – variante d’Anne Hidalgo, « les Parisiennes et les Parisiens », horrible faute de français qui me flanque de l’urticaire –, et cette lamentable manie démagogique ne date pas d’aujourd’hui, ni même d’hier, puisque, en fait, De Gaulle commençait tous ses discours à la radio ou à la télé par ce calamiteux « Françaises, Français ». On croyait qu’il parlait un français (mais pas française) parfait, mais non.

Je n’avais pas pris la peine de vous donner des références, mais je le fais à présent, m’appuyant sur un maître de l’humour, de l’impertinence et de la langue française, et vous avez reconnu Pierre Desproges. Son argumentaire, prononcé au « procès » de la chanteuse Sapho que le Tribunal des Flagrants Délires jugeait le 16 novembre 1982, est incontestable, il se trouve ICI, et je vous conseille de l’apprendre par cœur pour le réciter, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, avant vos prières du soir.

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