Diana et ses amants – vrais ou faux

Publié le par Yves-André Samère

Le fils de Diana s’est donc marié, tant mieux pour lui, et tant pis pour les chaînes de télévision françaises, M6, France 2 et Télé-Poubelle, qui en escomptaient des bénéfices publicitaires exceptionnels ce jour-là – sinon elles n’auraient pas organisé un programme de cinq heures sur un évènement qui ne concernait que fort peu les Français. Bide, au moins pour France 2, qui n’a récolté que 84 000 euros de recettes, contre 400 000 en moyenne les vendredis ordinaires à ce moment de la journée !

Heureusement, sur le plan moral, la chaîne s’est rattrapée en rediffusant le mardi 3 mai un documentaire, Un jour, un destin, enquête de Laurent Delahousse qui prouve que les paparazzi, quasiment accusés d’avoir en 1997 causé la mort de Diana, ont très peu de responsabilité dans ce fait-divers ! Mais cette théorie fausse est encore agitée par le petit-fils Windsor pour justifier sa détestation des journaux à scandale (on ne le lui reproche pas).

La vérité pieusement entretenue depuis des années, c’est que la presse de caniveau harcelait la prétendue princesse et son amant, qu’on appelait « Dodi Al-Fayed », nom bidon puisqu’il se nommait en réalité Ahmed Fayed – sans le « Al » qui tient lieu de particule nobiliaire en arabe. Or cet amant était un peu postiche et servait de couverture : l’homme que Diana aima les deux dernières années de sa vie était un chirurgien pakistanais, Hasnat Khan, qui avait alors 37 ans, mais il avait rompu avec l’ex-princesse, notamment parce que sa propre famille, musulmane, refusait le mariage avec une femme qui ne l’était pas, et Diana cherchait à le reconquérir en le rendant jaloux, notamment en mettant en scène ses vacances à Saint-Tropez avec le fils Fayed. Mais la mise en scène, excessive, a mal tourné, les deux faux amants ont été pourchassés dès leur arrivée à Paris, et ils ont tenté de fuir au mépris de toute sécurité. Le chef de ladite sécurité, Henri Paul, pour ne rien arranger, avait bu, et les deux vedettes, peut-être un peu imbibées elles-mêmes, n’en ont rien vu.

Il n’y a jamais eu de complot, encore moins d’assassinat « ordonné par la reine », théorie bouffonne à laquelle s’accroche encore le père Fayed, dont on écouterait moins les élucubrations s’il n’était milliardaire.

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