Du plomb dans l’aile des industriels homéopathes
Un hebdomadaire financier, « Le Revenu », parle ainsi de la société Boiron, la principale firme française spécialisée dans la fabrication des pseudo-médicaments homéopathiques : « Il existe des risques spécifiques au marché de l’homéopathie, une discipline sujette à des remises en cause scientifiques et dont les produits sont, en France, en voie de déremboursement ».
Traduction de ce discours lui aussi homéopathique : 1. il n’existe pas un seul scientifique pour valider l’homéopathie, universellement tenue pour une escroquerie, puisque les « médicaments » (les guillemets s’imposent) qu’elle vend ne sont que de la poudre de perlimpinpin ; et 2. la Sécurité Sociale, qui a longtemps remboursé les produits en question, commence à en avoir assez de creuser davantage le trou qui l’a rendue célèbre, au profit de margoulins qui en ont suffisamment profité.
Mais bien entendu, le dire aussi clairement, ce n’est pas le langage qu’on tient dans les milieux boursiers. Tout le monde sait, personne ne parle.