Émigrer à Los Angeles
Dès qu’un artiste français, chanteur ou acteur (mais pas de théâtre, c’est infaisable), a gagné beaucoup d’argent, il va s’installer à Los Angeles. Il y a eu Jean Yanne, puis Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, il y a aujourd’hui Julie Delpy, Dany Boon, et, aux dernières nouvelles, Omar Sy. Mais pas Depardieu, soit dit en passant.
Los Angeles... L’une des villes les plus moches et les plus polluées – et la plus incommode de tous les États-Unis, avec ses boulevards de cent kilomètres de long.
Moi, si l’idée absurde me venait d’aller m’établir aux États-Unis, je n’irais certainement pas à Los Angeles. Si on recherche la beauté de la ville, on va forcément à San-Francisco, qui bénéficie d’un site sublime. Encore faut-il aimer les rues en pente, et ce n’est pas mon cas. Mais il y a presque aussi bien, à Seattle, réputée pour être la ville la plus agréable du pays.
En tout cas, pas Chicago, trop de vent, pas Dallas, trop de Texans, et pas New York, un climat pénible et une délinquance ahurissante.
Tiens, tous comptes faits, je crois que je vais rester à Paris. D’ailleurs, quand on aime le cinéma, on ne va pas ailleurs, c’est stupide. Autant aller à Venise lorsqu’on aime la montagne.