Émigrer à Los Angeles

Publié le par Yves-André Samère

Dès qu’un artiste français, chanteur ou acteur (mais pas de théâtre, c’est infaisable), a gagné beaucoup d’argent, il va s’installer à Los Angeles. Il y a eu Jean Yanne, puis Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, il y a aujourd’hui Julie Delpy, Dany Boon, et, aux dernières nouvelles, Omar Sy. Mais pas Depardieu, soit dit en passant.

Los Angeles... L’une des villes les plus moches et les plus polluées – et la plus incommode de tous les États-Unis, avec ses boulevards de cent kilomètres de long.

Moi, si l’idée absurde me venait d’aller m’établir aux États-Unis, je n’irais certainement pas à Los Angeles. Si on recherche la beauté de la ville, on va forcément à San-Francisco, qui bénéficie d’un site sublime. Encore faut-il aimer les rues en pente, et ce n’est pas mon cas. Mais il y a presque aussi bien, à Seattle, réputée pour être la ville la plus agréable du pays.

En tout cas, pas Chicago, trop de vent, pas Dallas, trop de Texans, et pas New York, un climat pénible et une délinquance ahurissante.

Tiens, tous comptes faits, je crois que je vais rester à Paris. D’ailleurs, quand on aime le cinéma, on ne va pas ailleurs, c’est stupide. Autant aller à Venise lorsqu’on aime la montagne.

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D
J'ai oublié de dire que quand il se déplaçait en bus, les seuls utilisateurs étaient les femmes de ménage porto ricaines et les handicapés.
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Y
Je n’ai pas lu ce livre, mais je sais que, là-bas, si vous vous déplacez à pieds, notamment à Beverly Hills, la police vous arrête pour vous demander vos papiers. Suspect !
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D
J'ai lu "le ravissement de Britney Spears" par Jean Rolin (très bon livre) qui se passe à Los Angeles, ville impossible si, comme l'auteur, vous ne savez pas conduire une automobile. A vous<br /> dégoûter d'y mettre un pneu, de toute façon.
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