Énergies renouvelables : peu à espérer

Publié le par Yves-André Samère

Ce qu’on appelle « énergies renouvelables », ce sont celles qui n’utilisent pas la destruction (irréversible) d’un combustible fossile : pétrole, gaz, bois ou charbon. On distingue donc la biomasse et l’énergie hydroélectrique d’une part, le solaire (ou photovoltaïque) et l’éolien d’autre part.

Actuellement, ces énergies renouvelables fournissent 13 % de l’énergie consommée sur toute la planète : 12 % de biomasse et d’hydroélectrique, et 1 % de solaire et d’éolien. À titre indicatif, une étude faite en Allemagne en septembre 2009 montre que la production d’électricité résultant de ce dernier secteur est aléatoire, pour des raisons évidentes : les panneaux solaires, qui ne fonctionnent que si le Soleil se montre – c’est-à-dire huit à dix heures par jour au moment de la mesure, en fin d’été, et beaucoup moins le reste de l’année –, ont une pointe de production à midi, mais qui ne dure pas. Quant à l’éolien, c’est complètement erratique, sa production est à peine supérieure à celle du solaire, et souvent inférieure !

Toujours est-il que l’Agence Internationale de l’Énergie prévoit qu’en 2035, ces 13 % de la consommation totale deviendront 16 %, pas davantage.

Cela n’a pas empêché le GIEC d’affirmer que ce sera 43 % en 2030, et 77 % en 2050 ! D’où sortent ces prévisions pharamineuses, personne ne le sait, mais il est certain que l’Agence, dont c’est la spécialité, est la mieux placée pour faire ce genre d’annonce. Le GIEC, lui, est censé s’occuper du climat, et ça n’a rien à voir avec la production d’énergie...

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