Google ne me gêne pas
En ce moment, tout le monde tombe sur Google. Le grief est double : la firme ne paye pas ses impôts en Europe, puisqu’elle a installé son siège commerçant dans un pays très accommodant, l’Irlande (à Dublin, immeuble Gordon House, au 44 Barrow Street ; téléphone : 00 353 1 436 1000, si vous voulez lui passer le bonjour. Allez voir sur Google Maps, tous les employés, photographiés en mai 2011, sont dans la rue et ont l’air très contents), et parce qu’elle nous espionnerait et collecterait tout ce qu’elle trouve sur notre vie privée.
À propos de l’évasion fiscale, je dirai ceci : même au sein de notre très honnête gouvernement, nous avons des évadés fiscaux, et qui ne rendent pas autant de services que Google. Donc, rideau.
Pour ce qui est de la vie privée, c’est simple : si certains sont assez bêtes pour aller raconter sur Internet ce qu’ils font tout au long de la journée, pour y faire la causette avec leurs amis, y publier leurs photos, y compris les plus compromettantes, donner leur adresse et leur date de naissance, raconter leur dernière cuite ou celles de leurs enfants, et dire à quelle date ils partiront en vacances (détail qui fait toujours la joie des cambrioleurs), tant pis pour eux, ils ne récolteront que ce qu’ils ont semé. L’ostentation se paye toujours.
Pour ma part, je ne fréquente pas les réseaux sociaux (un ancien copain m’avait invité sur Facebook, je savais à peine ce que c’était, j’ai accepté, puis j’ai supprimé mon compte quand j’ai su que ledit copain était à la fois détraqué et antisémite), je ne donne sur moi aucun détail si peu authentique que ce soit, et je défie les petits malins de chez Google, de la NSA ou de tout autre entreprise de connaître ma vie privée. Tout ce qui est écrit ici est fortement teinté d’humour, de dérision, et... de fiction. La loi la plus tâtillonne ne peut rien contre moi, et cela ne va pas changer.