Haro sur le livre électronique !

Publié le par Yves-André Samère

Les éditeurs de livres ne sont pas très contents, le livre électronique les prive partiellement de publicité. En effet, lorsque vous lisez un VRAI livre en public (train, métro, bus, avion, ou simplement dans un jardin public), le fait que tout le monde voit la couverture de ce que vous lisez incite bel et bien autrui à s’y intéresser, et cette incitation est bénéfique pour les ventes. Avec un livre électronique, nul ne peut savoir ce que vous lisez !

Par chance, ces bidules ne prennent pas dans le public, et les arguments incitant à les acheter sont bien faibles. Pour vous, je ne sais pas, mais moi, quand on me dit que je vais pouvoir emporter toute une bibliothèque lorsque je pars en voyage, je me marre doucement. D’abord, parce qu’il me faudrait auparavant numériser mes livres avec un scanner, opération quasi-impossible (à cause du pli central des livres), et que cela me prendrait beaucoup plus que le temps de mon supposé voyage. Ensuite, parce qu’il n’est pas certain que le format généré par le scanner soit reconnu par le lecteur électronique ! On le sait bien, que ce gadget doit être alimenté par des fichiers achetés en ligne, et qui sont quasiment aussi coûteux que les véritables livres.

Et puis, qui a envie de trimballer toute sa bibliothèque avec lui ? En voyage, à supposer qu’on ait envie de lire, on trouve des librairies partout.

Enfin, une simple panne de votre lecteur électronique, et voilà toute votre bibliothèque partie en fumée !

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