Invraisemblances, contradictions et sottises

Publié le par Yves-André Samère

Gerald Messadié n’est pas la moitié d’une bille. Ancien rédacteur-en-chef adjoint de « Science et Vie », il ne fait plus depuis un quart de siècle que des livres, historiques ou scientifiques le plus souvent, ce qui ne l’a pas empêché de publier naguère un pamphlet contre Picasso, La messe de saint Picasso (livre introuvable, mais que j’ai trouvé quand même). C’est lui qui a lancé la mode des livres sur Jésus, avec L’homme qui devint Dieu, deux tomes, plus un, Les sources, qui donnait, euh... les sources de toutes les affirmations surprenantes que contenait son livre, et qui, encore plus intéressant, est épuisé et n’a pas été réédité.

Il a donc beaucoup publié sur les vedettes de la Bible : Jésus, bien sûr, mais aussi Judas, Paul, Moïse, et Marie de Magdala – celle qu’on s’obstine à nommer Marie-Madeleine alors que jamais elle n’a porté ce nom, jamais mentionné dans la Bible. Chrétien mais pas catholique, il connaît la Bible à fond, et vient de sortir un livre, Invraisemblances et contradictions dans la Bible, que j’ai commandé et que je lirai avec grand intérêt.

Mais vous noterez déjà que Messadié est bien élevé : il parle d’invraisemblances et de contradictions, là où je parle de sottises bibliques. J’ai dû être mal élevé.

On en reparlera, car il a cet supériorité, sur la plupart des écrivains, de savoir écrire. C’est presque scandaleux, en 2013.

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