Jean Sarkozy, comédien mort-né

Au-delà des sarcasmes dont j’ai fait justice dans ma notule précédente, je dois ajouter que ce valeureux jeune homme dont le père a fait don à la France, le prince Jean puisqu’il faut l’appeler par son nom, a fait lui-même un sacrifice qui devrait lui valoir l’admiration de tous.

En effet, vous n’êtes pas sans avoir gardé en mémoire que, deux ans auparavant, il était question pour lui de faire ses débuts de comédien au Théâtre de Paris, dans Oscar, où il devait être partenaire de Bernard Tapie et de sa fille Sophie. Quoi ! Tapie ? Diable ! L’élite du théâtre français.

Mais, dit-on, son père fronça les sourcils, et, en bon fils désintéressé qu’il est, il eut le courage de renoncer, nous privant hélas, par la même occasion, du bonheur de découvrir un nouveau Louis Jouvet, un nouveau Raimu, voire un nouveau Paul Préboist.

Allons, ingrats, chapeau bas !