Les geeks sinistrés

Publié le par Yves-André Samère

On a tort de ne pas hurler que les petits ennuis qui touchent actuellement le si sympathique peuple japonais ont produit un effet pervers – lequel, personnellement, me crucifie. En effet, on a pu lire dans « Le Figaro » de samedi que la vente de l’iPad2 serait freinée par la crise japonaise. Pourquoi, grand dieu ? C’est très simple.

L’iPad2, qui devait être vendu dans vingt-cinq pays à partir du 25 mars, est une-ré-vo-lu-tion basée sur des composants électroniques dont certains sont fabriqués au Japon ! Parmi eux, le compas électronique, fabriqué par AKM Semiconductor, ou la batterie, ou encore le verre de l’écran, sensible au toucher puisque l’iPad2 est censé être une tablette tactile, et qui doit être fourni par la firme japonaise Asahi.

Il y a aussi les circuits de mémoire, qui devaient être fournis par Toshiba, autre firme japonaise, mais ils pourraient être remplacés par ceux que fabrique Samsung, en Corée du Sud, ou ceux de Micron Technology, aux États-Unis. La batterie, elle, est fabriquée en Chine, mais ses éléments aux polymères lithium-ion viennent de chez Apple Japan ! Pas de veine...

Apple et sa tablette magique ne seront pas les seuls touchés, Sony Ericsson, numéro six des téléphones mobiles, et Nintendo, avec sa console 3DS (en relief), pourraient être aussi victimes de raz de marée et de ses conséquences sur l’activité industrielle. Bref, un raz de marée de mauvaises nouvelles.

Je propose un Téléthon.

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