Les pauvres ont toujours raison !

Publié le par Yves-André Samère

Lorsque DSK s’est vu accuser de viol par une femme de chambre noire de l’hôtel Sofitel, et qu’on a su qu’il avait engagé deux grands avocats pour le défendre ; lorsqu’il a été précisé que ces deux maîtres du barreau allait faire faire, évidemment à ses frais, une enquête sur la plaignante, tout le monde a poussé les hauts cris : quoi ! Cet homme riche va donc utiliser son argent pour tenter de discréditer une pauvresse !

Eh bien, moi, je comprends cette vertueuse indignation.

Ce monsieur Strauss-Kahn a manqué de fair-play. Quand un riche est accusé par un pauvre, il doit être humble. Il doit accepter l’accusation, fût-elle pas très fondée. D’abord, il devrait, c’est la moindre des choses, s’excuser d’avoir de l’argent. Ensuite, cet argent, il ne devrait surtout pas s’en servir. S’il a un minimum d’esprit sportif, il doit engager un avocat débutant ou ringard, et lui interdire de faire la moindre recherche visant à contrer l’accusation.

Qu’on se le dise, un pauvre, surtout s’il est noir et immigré, ne saurait être une fripouille. Ne prenez pas au sérieux ce monsieur Ettore Scola et son film Affreux, sales et méchants. Encore un suppôt de la droite, ce Scola !

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