Les roturiers à la Lanterne !
Alors comme ça, quand la maîtresse du président de la République est victime d’une contrariété entraînant un petit séjour à l’hôpital, nous lui offrons ensuite, pour sa convalescence, un séjour dans une résidence luxueuse, anciennement dévolue au Premier ministre – mais qui se l’est fait souffler par le président de l’époque, jaloux de ne pouvoir aller passer ses week-ends dans le parc du château de Versailles ?
Il va sans dire que la République a depuis longtemps aboli les privilèges. Par conséquent, madame Rottweiler, comme l’ont surnommée les mal-élevés de Groland, va payer les frais de son séjour. Dans le cas contraire, il faudrait faire du « pavillon » de la Lanterne (qui n’a jamais été un pavillon de chasse, comme le croient certains) une maison de convalescence pour tout malade ayant souffert d’une déprime passagère. Ça va faire du monde.