Mort à contretemps
Quel sournois, ce Mandela ! Les équipes de France Inter se décarcassent depuis des semaines pour organiser une fiesta sur trois jours, visant à célébrer le cinquantenaire de la station, et voilà que, la veille au soir du jour J, cet homme diabolique choisit de mourir.
Il s’ensuit qu’au lieu de s’envoyer mutuellement des fleurs (l’autoglorification est un sport national), les vedettes de la radio nationale sont obligées, au dernier moment, de refaire leurs sujets de contentement et de parler plutôt de cet emmerdeur, pas du tout national, lui, et qui n’a jamais fichu les pieds au Palais-Gruyère.
Décourageant. Va falloir attendre le centenaire, à présent.