Orelsan relaxé

Publié le par Yves-André Samère

Comme je l’avais écrit dans une notule précédente, Orelsan a reçu aujourd’hui le verdict du tribunal correctionnel de Paris, où l’association Ni putes ni soumises l’avait traduit pour sa chanson Sale pute. L’avocate de l’association, Samia Megouche, et sa présidente, Asma Guérif, y voyaient « un appel à la haine » (sic).

Mais il reste tout de même quelques magistrats qui ont la tête sur les épaules, et le parquet, en la personne du procureur Aurore Chauvelot, n’avait pas suivi ces excitées, reconnu que l’auteur-chanteur s’exprimait dans le cadre de sa « liberté d’expression », et déclaré qu’on « se tromp[ait] d’ennemi ». Il est seulement dommage que tout le monde ne l’ait pas compris dès le début (cette affaire traînait depuis 2009, et la chanson avait été écrite… trois ans plus tôt !).

Bref, Orelsan a été relaxé. J’imagine que Ni putes ni soumises va devoir régler les frais du procès, puisqu’elle en a pris l’initiative.

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