Panne de Sécu ?

Publié le par Yves-André Samère

Le système de Sécurité sociale français a la réputation d’être le meilleur au monde, mais... de fonctionner de plus en plus mal. Faute d’argent, évidemment. L’une des tares dudit sysème, c’est la carte Vitale ! Étonnement de votre part.

Explication : la carte Vitale peut être comparée à une carte bancaire, mais pour laquelle les retraits sont illimités. En d’autres termes, vous pouvez l’utiliser sans aucune limite, multiplier les consultations chez autant de médecins – voire de spécialistes – que vous voulez, vous faire prescrire un nombre ridicule de médicaments dont la moitié sont inutiles, il n’y a aucun frein.

Ce n’est pas le cas dans les autres pays européens : en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Danemark, non seulement vous êtes obligé de choisir un médecin traitant de votre quartier, mais vous devez suivre un parcours de soins « balisé » ; autrement dit, on vous surveille, et si vous sortez des rails, on vous sanctionne en tapant au portefeuille.

Alors, on le sait, les Français n’aiment pas se sentir tenus en laisse. Ils préfèrent sans doute qu’on augmente leurs impôts pour tenter de sauver la Sécu ?

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Je ne rêve même pas que mon docteur vienne chez moi si je suis malade. Normal, où garerait-il sa Mercedes ? À Paris, on se déplace, ou on meurt.
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D
La dernière année, le médecin venait le voir tous les mois. C'était nécessaire.
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Y
Il y a le problème exactement inverse pour les maladies de longue durée. Supposez que vous deviez prendre telle comprimé tous les jours. Il vous en faut donc 365 ou 366 par an. Or certains<br /> médicaments sont conditionnés... en boîtes de 28 ! Si votre médecin vous fait une ordonnnance pour, disons, trois mois, au bout des trois mois (91 jours en moyenne, voire 92), il vous manque<br /> sept comprimés ; et au bout d’un an, il vous en manque vingt-huit, vingt-neuf, voire trente – l’équivalent d’une boîte, donc d’un mois.<br /> <br /> Résultat, vous devez retourner chez votre médecin quatre fois en onze mois, au lieu de douze... Pour lui, c’est tout bénéfice, les patients sont obligés de venir plus souvent.
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D
Je n'échangerai pour rien au monde le médecin traitant de mon quartier.<br /> Quant j'ai déménagé mon père, il avait deux grands cartons de médicaments... que j'ai rendus au pharmacien. Pourtant avec un traitement lourd, il n'avait qu'un petit tiroir de médicaments chez moi,<br /> car je refusais de renouveler systématiquement les boîtes de médicaments, s'il en restait. Car les labos font des boîtes de 25, 28, 30 ou 35 doses. Résultat, sur le mois ça décale. Quand il est<br /> mort, j'avais juste un petit sac de trois boîtes à rendre à la pharmacienne.
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