Pourquoi Martine Aubry ?

Publié le par Yves-André Samère

Comme je suis doté d’une cervelle d’oiseau et que ma mémoire ne dépasse pas les cinq minutes, comme celle du héros de Memento, je suis incapable de me rappeler si je vous ai dit que, lors des éliminatoires du Parti Socialiste (eux, ils appelaient ça « les primaires », ces primaires), j’aurais préféré Martine Aubry à François Hollande. Non pas que je déteste Hollande (d’ailleurs, je vais voter pour lui).

Mes motifs pour préférer Martine ? Il y en avait deux ou trois.

D’abord, madame Aubry a la réputation d’être, non pas une fausse gentille, mais une vraie méchante. Perspective d’intense rigolade, par conséquent.

Ensuite, il me semblait qu’après des décennies de pouvoir présidentiel masculin, il n’aurait pas été mauvais qu’on essaie une femme au même poste, rien que pour voir.

Enfin, j’étais assez curieux, dans le cas où elle serait devenue présidente, de voir comment on aurait désigné son mari : « Le premier homme » ? « Le premier monsieur » ? En tout cas, les journaleux auraient dû se creuser la cervelle pour trouver quelque chose, et comme ils n’ont pas l’habitude, c’eût été très sain et assez rigolo.

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