Prier pour les Japonais ?!
La semaine dernière, j’ai pu voir au Zapping de Canal Plus la fin d’un journal télévisé de TF1. Une mention curieuse barrait l’écran : « Prions pour les Japonais ».
Eh bien, je vais plutôt me permettre de prier pour les peuples qui ont été asservis et massacrés par les Japonais. Cela a commencé en 1931, donc deux ans avant que les nazis prennent le pouvoir en Allemagne, et l’on peut écrire sans crainte d’être contredit que les Japonais se sont montrés pires que les nazis. Si vous avez vu le film de David Lean Le pont de la rivière Kwaï, sachez que ce qu’il montre n’est que de la petite bière en comparaison avec ce que les Japonais ont réellement commis sur les Chinois, les Russes, les Anglais, et bien sûr nos glorieux sauveurs, les États-Uniens.
Ces derniers, qui n’étaient pas entrés en guerre pour « défendre la liberté », comme ils aiment le prétendre, mais tout bêtement parce qu’ils avaient été attaqués par le Japon le 7 décembre 1941 à Pearl Harbor, se sont d’ailleurs révélés – comme toujours – des plus faux-culs, puisque, tout à fait au courant des crimes de guerre perpétrés par le Japon, ils n’ont pas puni les responsables, bien qu’ils en aient eu la possibilité lorsqu’ils ont établi une sorte de protectorat sur le pays vaincu après 1945. Cela, sous réserve que ces criminels de guerre mettent à leur disposition les techniques acquises en matière de guerre bactériologique, notamment dans la fameuse Unité 731. Tout comme avaient été recrutés les anciens nazis pour les faire travailler ensuite aux États-Unis. Von Braun, par exemple, le « père » des V2, qui a fini... à la NASA.
Jamais les Japonais n’ont daigné reconnaître leurs crimes, même du bout des lèvres ; leurs « faits d’armes » ne sont pas enseignés dans leurs écoles ; et jamais leur gouvernement n’a adressé la moindre excuse aux victimes.