Quand Bernadette trahit Jacques
C’est entendu, Chirac a été un voleur, et c’est toujours un coucou (oiseau qui s’installe dans le nid des autres, si vous n’avez pas de notions d’ornithologie). Mais enfin, ce n’est pas une raison pour le censurer, en l’empêchant, non seulement de parler, mais aussi de voter.
Qui donc le censure ? Bernadette, évidemment ! En ce qui me concerne, j’ai toujours trouvé Bernie absolument antipathique, acariâtre et pleine de morgue, et si vous n’êtes pas d’accord, je vous conseille de lire le livre de John-Paul Lepers, très bon journaliste que j’ai souvent croisé, qui semait la panique chez les politiques dès qu’il apparaissait, auteur de ce livre, Madâme (pitié, ne me signalez pas une faute d’orthographe, il n’y en a pas, c’est bien le titre), fertile en anecdotes sur le charmant caractère de la donzelle.
Bref, à plusieurs reprises, Chirac s’est signalé en annonçant qu’il voterait pour François Hollande, et j’ai signalé que je croyais à cette intention, pas si folle qu’on le croirait. Comment a réagi Bernie ? D’abord, en l’empêchant de parler en public (des images existent). Ensuite, en lui interdisant d’aller voter pour l’élection présidentielle : « Je voterais pour vous, Jacques, vous n’avez qu’à me signer une procuration ». Et Jacques, l’imprudent, a signé la procuration.
En foi de quoi, des caméras indiscrètes ont filmé Bernadette Chirac, juste avant qu’elle entre dans l’isoloir : sur la table, elle n’a pris que deux bulletins, une pour elle et un pour son mari. Or les deux étaient au nom de Sarkozy !
Ayez donc confiance dans la femme de votre vie...