Recul des excités du réchauffement

Publié le par Yves-André Samère

Vous n’allez pas tarder à le vérifier, le lobby pro-GIEC et pro-Al Gore perd du terrain, et les sceptiques sont de plus en plus nombreux. Cela, en dépit de deux facteurs.

D’abord, l’ignorance crasse des journalistes, qui, en ce qui concerne Claude Allègre, en sont restés à son expression sur le dégraissage de mammouth, qu’ils ont comprise de travers, ce qui ne les empêche pas de la ressortir inlassablement et jusqu’au ridicule. J’y reviendrai en donnant quelques détails sur Allègre, qui n’est pas l’imbécile heureux que l’on croit.

Ensuite, la calomnie des partisans de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique (et du gaz carbonique dans ce phénomène) : eux font feu de tout bois, profitant du point précédent, le suivisme des médias.

Tout cela ne pouvait pas durer éternellement. Les choses vont évoluer, car les opposants à la théorie encore à la mode ne se réduisent pas à deux ou trois illuminés, et comptent même parmi eux quelques chefs d’État. À ce propos, et histoire de rire un peu, j’aimerais rappeler qu’il y a un quart de siècle, on évoquait très sérieusement l’hypothèse... d’une nouvelle ère glaciaire ! Cette thèse se basait sur l’observation de ce qui se passait à la suite de quelques éruptions catastrophiques de divers volcans, à savoir l’accumulation de poussières dans l’atmosphère. Le mensuel « Science et Vie » en avait parlé : ces poussières, s’interposant entre la Terre et le Soleil, masqueraient le rayonnement provenant de notre étoile, et il en résulterait une baisse de température telle que les glaces finiraient par recouvrir notre planète. Certes, ces poussières finissent par retomber au fond de l’océan, et il n’y en a jamais eu assez pour provoquer une nouvelle ère glaciaire, mais l’hypothèse n’était pas farfelue. Et les amateurs de littérature de science-fiction n’ont pas pu rater le cycle de La compagnie des glaces, que le romancier français Georges-Jean Arnaud avait commencé en 1980, et qui, publié au Fleuve Noir, avait connu deux séries, dont la première comptait soixante-deux romans et la seconde vingt-quatre – le feuilleton le plus long jamais écrit par un seul homme. Cela s’était terminé en 1998, et le thème était le suivant : les hommes avaient pris l’habitude de déposer sur la Lune leurs déchets nucléaires, jusqu’au jour où ce satellite avait explosé accidentellement. Les débris accumulés entre la Lune et la Terre avaient formé un écran si opaque que plus personne n’avait revu le Soleil, et que les glaces, envahissant la Terre, avaient été à l’origine d’une nouvelle société mondiale, où les chemins de fer restaient les seuls moyens de transport viables.

Georges-Jean Arnaud, qui vit toujours et a publié une œuvre qui compte... 420 romans, pourrait se remettre à la tâche.

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