Sarkozy contre Laurel et Hardy

Publié le par Yves-André Samère

Ce n’est pas le titre du dernier film de François Ozon, non. Je voulais seulement dire qu’hier soir, je n’ai pas regardé le quatuor de comiques à la télévision (même Canal Plus s’y était mis !). Sarkozy et les Trois Stooges, merci. Jamais je n’ai regardé une interview ni une conférence présidentielle à la télévision, et ce n’est pas dans mes projets.

Au fait, vous savez pourquoi cet évènement de portée mondiale a eu lieu hier soir, mardi ? Élémentaire, mon cher Watson ! Ce jour est souvent choisi par nos gouvernants pour annoncer leurs innovations, parce que le mardi soir, « Le Canard enchaîné » qui sera mis en vente le lendemain est déjà imprimé ! Ainsi, on retarde d’une semaine les commentaires désagréables du palmipède. Soyez attentifs, vous verrez que c’est presque chaque fois ainsi.

(Je vous ferai remarquer que le président Georges Pompidou s’est arrangé pour mourir un mardi soir, le 2 avril 1974. C’est une preuve, ça, non ?)

Bref, hier soir, j’ai estimé que j’avais mieux faire : visionner le dernier film de Laurel et Hardy. Je l’avais cherché assez longtemps, car il était introuvable. Il s’agit d’Atoll K (en anglais, Utopia), film qui a la particularité d’avoir été tourné en France, à Marseille et à Antheor, dans le Var, avec Suzy Delair comme vedette féminine (elle vit toujours, savez-vous ?).

Notez qu’ensuite, j’ai un peu regretté : les deux vedettes comiques sont âgées, car le film date de 1951, et Laurel fait pitié tant il est décrépi. En fait, le film, dû à Léo Joannon, John Berry et deux co-réalisateurs, ne fait pas rire du tout. Finalement, Sarkozy et les trois clowns, c’était peut-être plus amusant. La prochaine fois, je réfléchirai...

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