Woerth, un innocent injustement soupçonné

Publié le par Yves-André Samère

Cette mise sur le tapis d’un remaniement ministériel a commencé à peu près au même moment que furent faites les premières révélations sur les compromissions d’Éric Woerth avec le clan Bettencourt. Un hasard, certainement. Pendant des mois, on nous a serinés que Woerth était un parfait honnête homme, et que tous les recoupements de faits qui le liaient à la dame de L’Oréal n’étaient que le fruit du hasard, lui-même n’étant évidemment au courant de rien.

C’est donc un autre hasard qui fait qu’au lendemain de son limogeage du gouvernement, le parfait honnête homme (dit « le sparadrap du capitaine Haddock ») voit un procureur général saisir la Cour de justice de la République, seule juridiction apte à juger les ministres ayant commis un délit pendant la période où ils ont été en fonction.

À part cela, Woerth est plus que jamais insoupçonnable et insoupçonné. S’il passe pour le plus grand menteur depuis Chirac, c’est une fable répandue par des malveillants. Il sera blanchi par la Cour, qui, faites-lui confiance, en a blanchi bien d’autres !

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