Dégradation de la langue française

Publié le par Yves-André Samère

Je flanquerais volontiers une paire de baffes, et même une quadruple paire de baffes, à tout gosse que je surprendrais proférant une horreur comme « Cette femme est TROP belle » ou « Ce gâteau est TROP bon ». En complément (élémentaire), c’est leurs parents indignes – mais pas assez indignés – qui recevraient la visite de leur arrière-train de la part de mon pied droit, voire gauche s’ils sont socialistes ou adeptes du parti de Mélenchon.

Cette calamité linguistique a pris une telle avance qu’il semble impossible, désormais, de faire comprendre à un Français que le mot TROP n’a pas et n’aura jamais le sens de TRÈS. Le mal est fait, et feu Alain Rey, qui prétendait ferrailler pour défendre notre langue, a fait tout le contraire, cet hypocrite, en affirmant partout qu’elle « devait évoluer », comme si évoluer signifiait s’améliorer ! Or nous voyons bien que c’est le contraire qui se produit.

Déjà, le rap a mis la musique à mort. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Les princes qui nous gouvernent, à commencer par Macron, qui pratique son charabia personnel, donnent partout l’exemple : depuis combien de temps n’avez-vous pas entendu un ministre ou un député se servir du verbe travailler, quand tous, je dis bien TOUS, n’emploient plus que le verbe bosser ?

Et ces enfoirés n’en ont pas honte, parce qu’ils n’en ont pas conscience.

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