Omar Sy, demi-réussite

Publié le par Yves-André Samère

Entendu la rediffusion sur France Inter de l’émission où l’on avait invité Omar Sy. Et dans laquelle Nagui le félicitait, argüant que « Nous sommes tous fiers de vous voir si bien réussir à Hollywood ! ».

J’aime bien Omar Sy, mais enfin, dire qu’il a réussi à Hollywood, c’est nettement exagéré.

Omar a débuté dans le cinéma et la télé en 2000. Mais il n’est devenu célèbre, en France seulement, qu’avec Intouchables, en 2011. Et, à Hollywood, il a fait un premier film en 2015, avec Jurassic world, où il avait un petit rôle. Ensuite, il n’y a tourné que deux films, Burnt (en français, À vif !), qui a coûté vingt millions de dollars mais a fait un bide, puis, l’année suivante, Inferno, qui a coûté soixante-quinze millions de dollars et a fait un autre bide : moins de quinze millions de recettes aux États-Unis.

On va finir par croire qu’Omar ne porte pas vraiment chance aux films hollywoodiens ! Mais il faut se souvenir qu’aucun acteur français n’a réussi longtemps aux États-Unis, mis à part Claudette Colbert, Charles Boyer, Louis Jourdan, et, dans une certaine mesure, Maurice Chevalier (si-si !). Même Jean Gabin, piloté par sa maîtresse du moment Marlène Dietrich car il ne parlait que le français, n’a pu y faire que deux films, Moontide en 1942 et L’imposteur en 1944.

C’est un peu la même chose avec les réalisateurs français. On ne voit guère que les Tourneur – Maurice, le père, et surtout Jacques, le fils – qui ont pu y faire carrière. Même Jean Renoir s’y est ramassé, avec quatre films, dont Le fleuve, qui est lamentablement raté.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Jean Pierre Aumont ,aussi a fait une belle carrière aux états-Unis ,une trentaine de films mais celui qui bat tous autres , plus de 50 films , jamais en vedette mais avec les plus grans;:Ford, Minelli ,Hawks etc .<br /> <br /> <br /> plus de 50 films américains ,avec les plus grands ; John Ford , howard Hawks , <br /> Minelli etc. ,mais jamais en vedette !
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Y
Oui, jamais vedette. Quand je pense à lui, je le revois en laitier dans « Drôle de drame ». Ou en candidat au suicide dans « Hôtel du Nord ».
J
Louis Leterrier, Alexandre Aja ont tout de même un petit palmarès, même si dans des genres moins "prestigieux".
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Y
Leterrier, très mineur. Aucun de ses films ne m’a intéressé. “Hulk” était vraiment naze. Aja, c’est beaucoup mieux, il est très bon pour les films d’horreur. J’avais fin-de-filmé son “Mirrors”, en 2008. (A.J.A est un sigle, fabriqué avec les initiales de ses parents : Alexandre Jouan Arcady). Je m’étais bien marré avec son “Piranha 3D”. Mais enfin, ce sont des œuvrettes pour drive-in.