L’origine des histoires belges ?

Publié le par Yves-André Samère

Le détail n’est sans doute pas très connu, mais Charles Baudelaire, poète estampillé, détestait... les Belges. Contrairement à Jacques Brel, qui se contentait de détester les Flamands, au point de friser parfois le racisme.

Baudelaire a commis un livre, Pauvre Belgique, d’ailleurs resté inachevé, qui est assez dévastateur. Il faut dire que, fauché comme les blés, il s’était rendu en Belgique le 24 avril 1864 pour rendre visite à Victor Hugo, alors exilé à Bruxelles, et y donner une série de conférences, certes moins bien rémunérées que celle de Sarkozy, mais qui devaient contribuer à le renflouer un peu. Or le public s’était abstenu de venir l’écouter, l’assistance était maigre, et il en conçut un peu de ressentiment.

Il se mit alors à rédiger un pamphlet contre ce pays et ses habitants, qui représentait, à ses yeux, une caricature de la bourgeoisie française. Au point qu’il y souhaitait la mort de ce royaume artificiel, et en composait l’épitaphe, qui tenait en un mot : Enfin !

Il affirmait que les Belges étaient un « peuple siffleur et qui rit sans motif, aux éclats. Signe de crétinisme ». Crétins comme Valls vu par Onfray ? Autre citation : « Tous les Belges, sans exception, ont le crâne vide ». Et il posait la question qui tue : « À quel échelon de l’espèce humaine ou de l’espèce simiesque placer un Belge ? »

Tous les amateurs d’histoires belges peuvent bomber le torse : ils ont un ancêtre nommé Charles Baudelaire !

Publié dans Curiosités, Culture

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