Le songe d’Attali
Jacques Attali a été conseiller du président de la République, avec lequel il a rompu lorsqu’il a découvert sur Mitterrand une horreur insupportable, son amitié avec René Bousquet. Il a été directeur d’une banque internationale, la BERD. Et il a écrit de nombreux livres savants, au prix de quelques plagiats, bien sûr tous involontaires (c’est la règle dans ce métier, on ne fait jamais exprès de piquer le travail des autres).
Mais écrire des livres n’implique pas qu’on connaisse l’orthographe et la grammaire ! Stendhal en personne s’enorgueillissait de faire des fautes, et je vous ai déjà raconté que j’en avais trouvé dans le Candide de Voltaire. Il n’empêche : quand on s’exprime sur Internet, qui rassemble des millions de lecteurs en puissance, on devrait faire attention, et se relire avant de cliquer sur le bouton « Envoyer ». Or, à propos de la mini-polémique hebdomadaire sur le clip enregistré par les Enfoirés, voici ce qu’imprudemment il a écrit sur Twitter.
Sit transit gloria mundi.
(NB : le Michel du message, c’est Coluche, vous vous en doutiez)