Kennedy et les complotistes
On a entendu aujourd’hui sur France Inter l’écrivain-cinéaste Marc Dugain, très branché sur les États-Unis et interrogé sur le sujet des complotistes, répondre à peu près ceci sur l’assassinat de Kennedy (je transcris de mémoire) : lorsque je vois, sur le film de Zapruder, la balle arriver par-devant (en fait, on ne « voit » pas la balle, on voit Kennedy rejeté vers l’arrière, donc il a été frappé par l’avant – j’ai visionné ce film des centaines de fois, et on le trouve facilement sur Internet), et qu’on me dit qu’elle a été tirée par quelqu’un qui se trouvait derrière (j’ajoute : sur son côté gauche et depuis un quatrième étage), ce n’est pas être complotiste que de se poser des questions.
En effet. Rien à voir, par conséquent, avec ces histoires de l’avion « qui ne s’est pas écrasé sur le Pentagone », ou des centaines d’employés juifs qui auraient quitté les tours du World Trade Center juste avant l’attentat parce qu’ils étaient prévenus.
Pour l’assassinat de Kennedy, dont pratiquement tout le monde voulait la peau (le matin même, un journal de Dallas demandait qu’on le tue, belle manifestation de la liberté d’expression dans ce pays !), je suis depuis longtemps partisan du complot, thèse qui exclut radicalement Lee Harvey Oswald. Lequel, depuis la fenêtre de sa bibliothèque, donc en arrière, à gauche et depuis une grande hauteur, ne pouvait certes pas frapper Kennedy de face !
Ajoutons que son successeur à la présidence, Lyndon Johnson, a reconnu que le rapport qui accusait Oswald était fallacieux.