Savoir divin

Publié le par Yves-André Samère

Voilà déjà quelque temps que je n’ai pas alimenté ma rubrique des Sottises coraniques, sans doute parce que le Coran est un livre fort ennuyeux, et que l’abondance de ses assertions sans la moindre preuve découragerait n’importe qui. Néanmoins, j’ai décidé de m’y replonger un peu, car on prétend souvent que ce livre est un ouvrage scientifique. Voici donc quelques indices de ce côté scientifique. Je pêche mes références dans la traduction de Jean Grosjean, parue dans la collection Points, section Sagesses.

Dans le sourate 65 titrée La répudiation, au verset 12, on lit ceci : « C’est Dieu qui a créé sept cieux et autant de terres. Et son ordre descend entre eux pour que vous sachiez que Dieu peut tout et que Dieu cerne tout de sa science ». Certes, certes, mais le Dieu du Coran, malgré sa science qui cerne tout, ignore qu’il existe bien plus de « terres » dans l’Univers, et que le seul système solaire en compte davantage : dans l’ordre de proximité du Soleil, on trouve successivement Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Cérès (découverte en 1801 et dont on ne parle jamais car elle est naine avec ses 950 kilomètres de diamètre, et qu’on peut aussi la classer dans les astéroïdes), Jupiter, Saturne, Uranus, et... Pluton, qui en a d’ailleurs été exclue récemment parce qu’elle est trop petite (2306 kilomètres de diamètre), souvent associée à Charon (1207 kilomètres de diamètre).

Rappelons simplement que notre seule galaxie, la Voie Lactée, compte plus de quatre cents milliards d’étoiles, et plus de deux cent quarante milliards d’exoplanètes – en dehors du système solaire, donc. Le Coran n’est pas à jour, mais Dieu, qui l’a « dicté » à Mohammed, ne savait pas tout cela ? Ce doit être le même Dieu qui classait le lièvre parmi les ruminants, et la chauve-souris parmi les oiseaux.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
Dieu pourrait-il faire chauffer une pizza à un tel point que même lui ne pourrait pas la manger? (Référence à une merveilleuse série d'animation américaine)
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Y
Je lui poserai la question dès qu’il daignera donner enfin une preuve qu’il existe.