Encore un ministre pour rire

François Hollande, c’est Nominator ! Il nomme à tour de bras des tas d’incapables et de gens bizarres. Souvenez-vous de la mère de Térébentine, d’Aquilino Morelle (l’amateur de godasses), des trois ou quatre ministres de l’Écologie qu’il a usés avant de se rabattre sur la mère de ses quatre enfants, de son premier Premier ministre amateur d’aéroports inutiles, de son second Premier ministre, un peu plus à droite qu’Angela Merkel, du petit Macron, que toute la classe politique déteste mais que le patronnat idolâtre, de son ministre du Travail, ce pauvre Rebsamen qui a gémi de devoir partir au moment où il commençait à réussir [sic] et qui a néanmoins préféré se carapater dans sa mairie de Dijon, de sa précédente maîtresse qui l’a traîné dans le boue avec un livre assassin, et j’en oublie.

Pour donner une suite à ce resplendissant palmarès, il vient de nommer un ministre du Travail dont nul n’a jamais entendu parler, alors que le bruit courait qu’il n’y aurait pas de nouveau ministre avant des semaines. Et là, surprise ! Il a choisi une fille, Myriam El Khomri – allons bon, encore une dont les médias ne sauront pas prononcer le nom –, qui était secrétaire d’État chargée de la Ville, ce dont absolument personne ne s’était avisé. C’est ce qu’on appelle la notoriété à la rescousse de la compétence.

Je sais, vous me direz que, lorsque Raymond Barre avait été choisi par Giscard pour être installé aux Finances, personne dans le public ne le connaissait davantage. Mais c’était au moins un économiste de grande renommée, et il possédait quelques compétences, tout comme son patron. Là, rien. On va rire.